Dois-je suivre mes sentiments? - Francis répond - 11

Francis Lucille

Je me suis toujours demandé si les soi-disant «éveillés» laissaient leurs émotions et leurs sentiments s’exprimer d’eux-mêmes, ou faisaient attention à ne pas exprimer certains d’entre eux.

Si nous sommes conditionnés pour ressentir et être d’une certaine manière, devons-nous alors laisser vivre notre émotion sans agir sur elle? Est-ce naturel de vivre sous l’hypnose d’un conditionnement social? Et à l’inverse, est-ce naturel de réprimer le sentiment d’amour et d’attraction sexuelle pour le sexe opposé quand il existe un contrat social appelé mariage?

Je partage mes pensées … pourriez-vous partager les vôtres à ce sujet?

En tant que personne séparée, nous ne choisissons pas nos pensées, nos émotions, nos actions. Nous ne choisissons pas de les laisser être, ou d’agir sur elles. Nous n’avons pas l’option de réprimer les sentiments d’amour ou l’attraction sexuelle. Voir cela clairement est le résultat de l’illumination. Nous regagnons notre liberté au moment où nous cessons de croire et de ressentir que nous sommes une telle personne séparée. L’action, la pensée, le sentiment, l’attraction qui apparaît en l’absence de cette croyance sont en harmonie avec le cosmos. Toutes les émotions et les sentiments s’expriment d’eux-mêmes comme ils le veulent, comme ils l’ont toujours fait, mais ils sont dans ce cas naturellement beaux, intelligents et aimants.

Le mariage est un contrat social conçu par la société pour protéger son fonctionnement, garantir que les enfants et les personnes âgées seront pris en charge par leurs parents et conjoints. Il crée des droits et des devoirs mutuels entre les deux parties. Cela peut être une bonne chose, au même titre que la loi pénale protège les victimes des voleurs et des meurtriers. Cependant le vrai mariage n’a pas besoin d’un papier. C’est assez simple : vous vous mariez dans l’amour, et vous divorcez dans l’ignorance. Cela s’applique à toutes choses, et pas seulement aux relations entre hommes et femmes.

Traduit de l’anglais par Stéphane Badach

Index